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Fougères : « Les commerçants ont besoin de nous » - La Chronique Républicaine

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Isabelle Collet, nouvellement élue, est adjointe à l'attractivité économique, du commerce, de l’artisanat et de la formation.
Isabelle Collet, nouvellement élue, est adjointe à l’attractivité économique, du commerce, de l’artisanat et de la formation. (©La Chronique républicaine)

Directrice administrative et financière, des ressources humaines (DRH) et des systèmes d’information (DSI) du groupe Serafel, de Louvigné-du-Désert, Isabelle Collet, 57 ans, vient de faire son entrée au conseil municipal de Fougères.

7e adjointe au maire ses missions tournent autour de l’attractivité économique, du commerce, de l’artisanat et de la formation.

L’économie, c’est la raison de votre engagement dans cette équipe municipale ?

Complètement. Quand nous avons échangé avec Louis Feuvrier, l’idée c’était de mettre mes compétences au service de la ville. Une ville doit d’abord être gérée par des gens compétents plus que par des grandes idées.

Fougères est une très belle ville, attractive et je trouvais que la municipalité avait fait des belles choses, notamment depuis trois ans au niveau du commerce. Cet engagement correspond à un moment de ma carrière où j’ai envie de faire autre chose.

Il y a six ans, vous faisiez partie de la liste d’Isabelle Biard. Pourquoi rejoindre Louis Feuvrier ?

Mon envie est de faire quelque chose pour Fougères. Quand Isabelle Biard était venue me chercher, je me suis dit pourquoi pas. Comme je ne suis pas politisée, ça ne m’a posé aucun problème de m’engager avec Louis Feuvrier. D’autant qu’on a eu des échanges et que nous avons des atomes crochus sur pas mal de points.

Lire aussi : A Fougères, nouveaux visages et ambitions pour Commerçants ville de Fougères

« Amplifier le plan d’action que nous avions décidé »

C’est votre premier mandat. Vous avez un regard extérieur. Quel état des lieux dressez-vous du commerce et de l’économie à Fougères ?

Il y a l’avant et l’après covid. Avant, un vrai dynamisme s’était instauré grâce à des actions de soutien fortes mises en place, entre autres via le programme action cœur de ville. Depuis la crise sanitaire les choses sont claires : les commerçants ont besoin de nous et nous allons devoir amplifier, encore plus, le plan d’action que nous avions décidé de mettre en place dans ce mandat.

Dès le début du confinement, nous nous sommes mis en action. On a réalisé une enquête auprès de 300 commerçants. Avec un taux de retour de 50 %. On analyse les réponses pour mieux les exploiter et mettre notre plan d’action en phase.

Une piste en priorité ?

Le numérique semble être un enjeu essentiel. Dans l’habillement ou la restauration, certains commerçants, pendant le confinement ont utilisé les réseaux sociaux pour faire connaître leur savoir-faire et mettre en place des schémas de vente en ligne. Ils ont eu un peu d’activité. Ça ne les a pas sauvés mais ça en a empêché certains de sombrer.

Le numérique n’est pas un éloignement du client local. Au contraire. C’est plus qu’un plan b. C’est aussi une question de modernité. On va les épauler dans cette démarche. Sachant que certains partent de très loin : ils n’ont pas d’adresse mail. Facebook ou un site Internet peuvent être de belles vitrines.

Nous pouvons aussi aider financièrement via le Pass commerce.

Cette crise met-elle en danger beaucoup de commerces et d’entreprises fougeraises ?

Certaines, oui. On a eu des remontées. Certains étaient fragiles avant la crise, d’autres le sont depuis. On travaille en collaboration avec CVF, l’association des commerçants pour agir au plus près.

Comment ?

Nous avons, par exemple, fait la tournée des bars et des restaurants pour leur octroyer des places de terrasses supplémentaires leur accorder la gratuité des terrasses. Résultat, il y a 400 personnes place Briand.

En septembre, nous allons financer pour 13 000 € de lots (8 vélos et 200 bons d’achats) pour la tombola des commerçants. Cette tombola doit inciter les Fougerais à consommer local.

On est là, on est présent.

« Jouer un rôle de facilitateur »

Quelles actions allez-vous mettre en place pour les six ans qui viennent ?

Amplifier ce qui a été fait. Concernant les cellules vides, on va, pour commencer, mettre en place des trompe-l’œil. Question d’image. Après, communiquer sur toutes les aides mises à disposition.

Quand nous sommes sollicités, comme c’est le cas en ce moment, par des investisseurs, nous devons jouer un rôle de facilitateur. Nous allons aussi inciter les propriétaires à rénover les locaux vides ou les surfaces commerciales.

Quelle est votre marge de manœuvre personnelle ?

C’est un travail d’équipe et, au final, c’est un conseil municipal qui décide de ce qui doit être fait. Avec mon service, nous sommes là pour travailler en amont et présenter des projets.

La rue de la Forêt est sinistrée d’un point de vue commercial. Qu’y a-t-il de prévu ?

Nous avons prévu d’y travailler. Avec la place de la République, ce sont deux axes prioritaires pour nous. La rue de la Forêt, à partir de la rue Alfred-de-Musset, doit absolument revivre en termes de commerces. Elle bénéficie du parking du Jardin de fêtes et bientôt d’un ascenseur. Par le passé, des enseignes fonctionnaient. Il faut maintenant trouver des repreneurs.

La rue de la Pinterie peut-elle devenir un axe commerçant ?

Pour le moment, on travaille sur le réaménagement. On voit ce qu’il va être possible ou pas de faire. On peut imaginer des commerces en bas mais l’idée est plutôt de faire de cette rue un axe essentiel entre la Haute et la Basse ville.

A quoi doit ressembler le commerce à Fougères dans 6 ans ?

C’est très difficile de se projeter. On vit une période inédite dont on ne sait pas à quoi elle va aboutir. Dans tous les domaines, à tous les niveaux, on va devoir s’adapter. Dans les entreprises, on a cette habitude de l’agilité. A la ville, on fera pareil, on modifiera notre stratégie en fonction des événements. Comme on l’a déjà fait depuis le confinement.

Retrouver les « jeunes invisibles ». Isabelle Collet vient également de prendre la présidence de la Mission locale de Fougères où elle succède à Jean-François Garnier. Une de ses ambitions majeures : « remobiliser les jeunes en rupture avec l’emploi. Nous devons aller chercher les invisibles, ceux qui, entre 16 et 29 ans, ont disparu des radars. » A la mission locale, elle compte s’appuyer sur une « équipe performante, bien positionnée en terme d’accompagnement ».




July 29, 2020 at 10:02PM
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